356 SC de 1964

Ca lui va très bien ce petit Champagne Yellow!!!

ça a bien avancé

Peur de s'ennuyer pendant les longues soirées d'hiver, Restaurez la visserie de votre bijou préféré.

En général au démontage, on range les vis et écrous dans des boites séparées. (train avant, porte , boite à vitesse...)Ensuite, on les dégraisse et on fait le tri des vis que l'on conserve.



Perso, j'ai décidé de conserver toutes les vis "siglée" (Kamax, Karro, NSF...) et de remplacer à l'identique les écrous et rondelles(non siglées).Les écrous M8 en clé de 14, introuvables sur le marché ont aussi été conservés.

Pour préparer les vis en vue du sablage, il faut les sabler 1 par 1 et les rassembler. Je vous laisse imaginer le travail pour répertorier chaque vis car je voulais qu'elle retrouve sa place au remontage. Pied à coulisse et crayons à papier obligatoires !





A la réception des pièces zinguées et neuves (écrous, rondelles), il faut faire le travail inverse pour redistribuer chaque vis dans sa boite...















Un grand merci à Christophe de chez Mecaunik pour les conseils et le zingage des pièces.

http://www.mecaunik.com/

Bon courage !

Déplacer la caisse dans le garage ou la charger et la décharger du plateau n'est pas toujours facile.

Heureusement Olive, membre actif du Classic VW Catalan a conçu et a réalisé la solution.

Pour le train avant fixé aux ancrages de barre stab






Pour le train arrière fixé a la place du couvercle de barre de torsion :





Un coup de bol, la vis de serrage tombe au bon endroit :



L'ensemble est réglable en hauteur pour faciliter le ponçage et le chargement sur le plateau.











Bravo l'artiste et encore merci...

@ +

Thierry

Avant :





Après :








Pendant :

Remplacement des bagues, de l'axe de pédale d'embrayage et des joints :

Thermolaquage des pièces

Zingage de la visserie et du ressort.








Et les petites "joies" du remontage :



Il me tarde de pouvoir poser les pieds sur les pédales...

tu peux toujours poser tes pieds dessus, mais t'iras pas bien loin!!!

En tout cas, une chose est sûre: tu seras au Mans Classic 2014 avec!

tres beau travail,bonne continuation

quel boulot Continue comme ça, c'est top

Au démontage, les bras de suspension étaient fatigués. Une cage à aiguille avait explosé et une bague était profondément marquée.






On trouve facilement les cages dans le milieu industriel. Pour les bagues, c'est une autre histoire, obligé de passer par le réseau Porsche et là ça fait mal...



Heureusement, un petit garage spécialisé au fin fond du Tarn, Evotek, a réussi à trouver une solution à moindre coût.

Voici le détail des opérations réalisées.

Contrôle des bras :







Dépose des bagues usées :




On voit ici la bague la plus marquée :


Pose des bagues neuve :





J'ai passé un coup de peinture époxy pour chassis :






Merci à toi, Jean-Yves, pour ton sérieux et ta patience.

@ +
Thierry

Ma 356 était équipée d'un ventilateur radial en option bien utile pour nos latitudes. Comme toute pièce de presque 50 ans, il faut passer par la case restauration.

Thermolaquage pour résister aux projections d'acide, remplacement des silent-blocs et beaucoup de nettoyage.




Certains caoutchoucs ont bien résisté aux outrages du temps :






Le filtre n'est pas d'origine mais je l'ai laissé pour éviter de respirer des poussières de sulfate de batterie.



Les boites de contrôle de la ventilation ont aussi droit à leur restauration.

Avant :







Les mousses des clapets sont bien cuites.



Cela devient maintenant une routine :


Au démontage, je suis impressionné par l'ingéniosité du système avec des aimants, des roues dentées des volets avec des axes qui tournent l'un dans l'autre...

microbillage :


Peinture :



Remontage avec remplacement de la mousse des volets :



Après :

Recto



Verso







Au passage, il me manque cette petite grille pour une de mes boites.



Si quelqu'un en a une en trop...

@ +
Thierry

L'objectif étant de mettre le moins de mastic possible, tous les éléments de carrosserie sont passés au crible pour traquer les moindres bosses et creux disgracieux.





L'outillage pour retrouver les galbes originels et assez sommaire :





Il faut chauffer parfois :



Le marteau à rétreindre a encore frappé :




Les portes ont nécessité pas mal de boulot pour arriver à ce résultat :



Certains morceaux un peu douteux ont été remplacés :









@ +

Thierry

Bonjour,

je suis resté longtemps silencieux mais la voiture a quand même bien avancé.

Voici un résumé des 6 derniers mois consacrés à la préparation avant peinture.

Devant l'ampleur de la tâche, chaque élément a été commencé et fini séparément (afin de ne pas trop se dégouter.)

Pour améliorer l'adhérence des mastics, la tôle est redécapée à nouveau :



Une fine couche de mastic alu pour les gros défauts puis gros ponçage à la cale :





Une fine couche de mastic fin pour les petits défauts puis ponçage fin à la cale :





une couche d'apprêt phosphatant pour les zones de tôle non mastiquée et dans la foulée une couche d'apprêt garnissant :



Et ainsi de suite pour chaque élément...

Les portes






Les ailes :










L'outillage et les produits utilisés (made in Germany) :








Une fois les éléments apprétés séparément, la caisse est reponcée intégralement et on passe une autre couche d'apprêt.








Séchage à coeur en plein soleil :






Plusieurs mois se sont écoulés entre les différentes couches de façon à bien laisser sécher les produits.

Une grosse étape s'achève...

On va s'occuper des intérieurs et des dessous en attendant que les produits sèchent.

@ +

Thierry

Je n'en ai pas beaucoup parlé mais l'ajustement des ouvrants est une étape longue et fastidieuse. Je ne compte plus le montage et démontage des capots et des portes pendant les différentes phases de la restauration.

Le capot avant, remplacé précédemment va encore demander quelques heures (journées) de travail...


Le voici en cours d'ajustement :




Voici quelques photos de la dernière vérification avant peinture des ouvrants avec les serrures.






J'en ai profité aussi pour monter les baguettes de bas de caisse et les cadres de portes pour vérifier les jeux.














Une fois vérifiés et ajustés, les ouvrants seront redémontés une dernière fois pour être poncés et peints.

@ +

Thierry

good job!

Quel boulot, je suis super admiratif, bravo!

En attendant le séchages des mastics et des apprêts, on attaque la préparation des tôles intérieures et des dessous. Le tourne broche permet une fois de plus de travailler dans les meilleures conditions possibles. Je passerai sous silence les nombreuses étapes de ponçage, de "jexage", de cachage entre les différentes couches...

Au programme, une isolation des fonds "à l'ancienne", avec des produits de qualité qui ont fait leurs preuves et un rendu final au plus proche de l'origine.

Décapage des endroits bien chiants !













Apprêt phosphatant :








Apprêt garnissant aux endroits les plus exposés :








Jointoyage des doublage de tôles pour éviter les infiltrations d'eau.

3 produits sont utilisés :

















Et un autre qui se projette au pistolet pour les intérieurs :








Pose d'un anti gravillon pour les dessous et les passages de roue pour insonoriser et retrouver un aspect proche de l'origine :











Un dernier coup de jex avant d'appliquer une couche de peinture noir satinée pour améliorer encore la protection anti corrosion.




Au final, la caisse est mieux protégée qu'à l'origine mais l'aspect est fidèle à ce qui se faisait à l'époque.

@ +

Thierry

Enfin !!! Je vais savoir à quoi ressemble ce bleu bali en vrai.

L'idée est de peindre les intérieurs définitivement et dans la foulée mettre une première couche sur l'extérieur. 3 raisons à cela :

Rattraper un éventuel défaut non visible avec l'apprêt
Avoir une bonne sous couche bien dure avant la peinture finale
Pouvoir remonter toute la mécanique et l'électricité sans le stress de l'outil qui échappe...

L'opération va se faire en cabine pour obtenir le meilleur résultat possible.

Départ  en Berlingot (paternel).


Et Feu !










Retour au bercail. Attention peinture fraiche !





Certaines parties sont recouvertes d'un noir satiné pour rester conforme à l'origine.













Le remontage de la mécanique peut commencer.

@ +

Thierry

Avec vos encouragements, je vais essayer d'augmenter la cadence des articles.

Les chromes :

Avant :





Après :













Notez la boite en bois spécialement fabriquée pour le transport des pièces :


@ +

Thierry

c'est beau! 

Canon! Du coup, t'as tout fait rechromer?
Elle était Bali Blue en sortie d'usine? Tu verras, c'est une couleur un peu surprenante au début, mais plutôt très rare, et qui va super bien à un 356!

reminou a écrit:

Canon! Du coup, t'as tout fait rechromer?
Elle était Bali Blue en sortie d'usine? Tu verras, c'est une couleur un peu surprenante au début, mais plutôt très rare, et qui va super bien à un 356!

Oui bleu bali d'origine. Tout a été rechromé.

Encore du super boulot par ici:cheers:  
Je vois que tu présentes les produits utilisés, peux tu me dire quel apprêt tu as choisi? 

appret phosphatant pour la tole nue puis appret garnissant (pas époxy). Je n'ai plus les marques en tête.

Merci!  

Le soucis quand on attaque la restauration d'une voiture de 50 ans, c'est que TOUTES les pièces nécessitent un travail important :

Démontage

degraissage

sablage ou microbillage

et selon le type de pièce :

thermolaquage ou un autre traitement de surface...


Et il y a beaucoup de pièces...

Pour l'alu et le laiton, le microbillage donne un bon résultat














Pour la tole peinte et rouillée, un sablage fin est plus adapté



J'ai opté pour du noir satiné en thermolaquage :



@ +

Thierry